Notre urinoir féminin a été conçu spécialement pour s’adapter à l’anatomie féminine, il s’utilise sans contact avec l’urinoir, en toute intimité dans une cabine fermée et abritée. Tout comme les toilettes sèches il s’utilise sans eau, mais aussi sans copeaux et permet un gain de temps considérable.
Le principe de l’urinoir féminin repose sur une adaptation anatomique, ergonomique et hygiénique du dispositif d’urination publique pour répondre aux besoins spécifiques des femmes. Historiquement, l’espace sanitaire public a longtemps été conçu autour du modèle masculin, marginalisant les pratiques féminines et créant des inégalités d’accès, de confort et de rapidité d’utilisation. Contrairement aux hommes qui peuvent uriner debout grâce à l’usage d’un urinoir vertical sans contact, les femmes ont longtemps été cantonnées aux cabines closes nécessitant une posture assise ou semi-assise, impliquant un contact avec la cuvette, un temps d’occupation plus long et une complexité d’usage accrue, surtout dans les lieux très fréquentés. C’est pour répondre à ces contraintes que l’urinoir pour femme s’est peu à peu développé, en adoptant un fonctionnement reposant sur l’urination en position debout ou en légère flexion, avec ou sans accessoire. Le concept central est de permettre aux femmes d’uriner rapidement, sans devoir s’asseoir ni s’enfermer dans un espace clos, en reproduisant les avantages de l’urinoir masculin tout en respectant les spécificités physiologiques de l’appareil urinaire féminin. Ce changement de paradigme implique une refonte du mobilier urbain sanitaire, des normes d’hygiène, du design industriel et des usages sociaux liés à l’évacuation urinaire dans l’espace public.
La différence anatomique entre les sexes impose aux concepteurs d’urinoirs féminins de réfléchir à une forme spécifique, plus large, plus basse ou inclinée, qui permet un accès aisé et naturel à la zone d’évacuation. Contrairement aux urinoirs verticaux classiques destinés aux hommes, l’urinoir pour femme est souvent conçu comme une structure basse, incurvée ou en forme d’entonnoir inversé, positionnée à une hauteur compatible avec la posture debout ou semi-accroupie. Ce mobilier peut être fixe, intégré dans des toilettes publiques permanentes, ou temporaire, comme dans les festivals, les événements sportifs ou les zones d’urgence humanitaire. Il vise à réduire le temps d’attente dans les sanitaires féminins, souvent plus long du fait de la configuration des cabines classiques, et à offrir une alternative pratique et rapide sans nécessité de manipulation complexe ni de déshabillage intégral. Certaines versions d’urinoirs féminins incluent un dispositif complémentaire appelé urifemme, un accessoire individuel en plastique rigide, souple ou biodégradable, qui permet de guider le jet d’urine et d’éviter tout écoulement indésirable. Ces dispositifs peuvent être jetables ou réutilisables, et sont généralement proposés dans les lieux où le mobilier d’urination féminine est peu développé. L’ensemble de ces solutions vise à favoriser une posture confortable, stable et sans contact, garantissant à la fois hygiène et intimité.
